Un peu d’histoire…

La naissance du complexe sportif de Casabona

Dans les années 30, le canal Saint-Étienne apporte à Saint-Pierre l’eau nécessaire à la culture de la canne et le quartier de Casabona grossit autour de son lavoir. Modeste ville de 25 000 âmes dans les années 50, Saint-Pierre devient sous-préfecture en 1965.

L’agriculture change et les échanges commerciaux prennent de l’importance. La commune va se développer grâce à son emplacement au centre du bassin agricole de production, à son port de commerce dynamisé par les marchands arabes et chinois, et les aménagements des réseaux hydrauliques et routiers.

Dans les années 70, la ville va s’étendre à l’est vers Terre-sainte, et à l’ouest densifier le quartier de Casabona et le doter d’équipements publics : CES d’état, stade communal, piscine. Le complexe sportif est né et le gymnase Raymond Vergès ouvre ses portes dans les années 80. Autour de la grande salle occupée par le handball vont graviter d’autres activités comme les arts martiaux ou le tennis de table.

La création du Tennis de Table Saint-Pierrois

Dans les années 80, Albert Moutoukichenin  s’occupait du tennis de table dans le cadre de la MJC. Il a œuvré avec la ligue pour que Saint-Pierre dispose d’une salle spécialisée (la salle d’arts martiaux actuelle située à l’arrière de la piste 400m).

Le club de tennis de table a été créé le 7 mars 1986 par 4 personnes: François Aulland, Gilles Gonthier, Georges Hoareau, son président, et Guito Mangué.  Dans les années 90,  l’engouement était tel que le gardien avait du mal à faire respecter les heures de fermeture.

C’est à cette époque que les époux Murat ont intégré le club : Florence, classée 60F, et son mari Maurice, président et entraîneur. Les autres entraîneurs étaient Gilles Gonthier, Guito Mangué, Manandraibe Rasandisona (Sandy) et Fabrice Nativel. Les champions s’appelaient Nicolas Pasques, François Barberol, Cédric Agathe…

Vers 2001, le nombre de licenciés explose au niveau des arts martiaux, avec entre autres l’essor de futurs champions comme Mathieu Dafreville en judo. Le dojo (dans la salle actuelle du TTSP) devient trop petit. Pour le tennis de table, les adhésions s’essoufflent peut-être… Le service des sports de Saint-Pierre permute donc les deux salles après les avoir réhabilitées.

La présidence a été reprise par Georges Hoareau au début des années 2000, puis par Stéphane Lauret avec comme secrétaire puis entraineur Florence Murat. Le club compte encore plus de 100 adhérents vers 2005 dont des joueurs de renom. Les années 2010, malgré une diminution des licenciés (une trentaine seulement) ont permis au club, sous la nouvelle présidence de Georges Hoareau de compter dans les effectifs des joueurs renommés comme Fabrice Balazi.

En 2016 l’histoire se répète un peu. Le club compte à nouveau dans ses rangs quelques anciens joueurs. Fort d’un nouveau bureau, présidé par Laurent Hamerel, et des aides des partenaires publics et privés, le club sort de l’ombre et espère renouer avec son passé.